S’il y a bien quelque chose d’un peu perturbant lorsqu’on arrive ici, ce sont les taxes. En effet, en France, on a l’habitude de payer le prix indiqué sur l’étiquette. Ici il faut oublier ça, ou plutôt il faut penser à rajouter les taxes (~15%) pour avoir le prix que l’on va payer. Par contre l’alimentation n’est pas taxée, donc là le prix affiché est celui payé. Certains produits font exception à ça, comme les Magnum®, les yaourts à boire, ou les chocolatines, mais ça tu ne le remarques bien sûr que lorsque tu regardes ton ticket de caisse.
Ajouté à cela la conversion en €, car oui ta référence reste cette monnaie là et 1$ ne vaut pas 1€, ça serait trop simple. Avec tous ces calculs, magasiner peut donner mal à la tête.

Dans les restaurants, il faut en plus des taxes, ajouter les tips (pourboires), qui sont généralement eux aussi de 15%. Mais finalement, ça règle le problème de la conversion en € et le prix affiché devient l’équivalent que tu paierais en euro.

Certains disent que c’est bien d’avoir les taxes à part car ainsi on voit combien vont à l’état. Personnellement, ça m’importe peu de savoir combien je vais donner à l’état, ce que je veux savoir c’est combien je vais payer mon produit.
Donc pour éviter trop de perturbation à mon cerveau – il m’est déjà bien difficile de m’habituer à ces énormes voitures garées dans les rues, ou à ce qu’on me dise « bienvenue » quand je dis merci – j’ai arrêté de faire tous ces calculs. Lorsque j’achète quelque chose, je sais que je le paierai plus cher que ce qu’il y a marqué sur l’étiquette et la surprise sera lors du passage à la caisse. Et puis finalement ça met un peu de suspense jusqu’à l’annonce du prix par la caissière