Lundi n’était pas un jour férié mais ça ne nous a pas empêché de profiter du weekend et de sortir de Montréal. Je suis donc allé faire du canot/camping avec un groupe d’amis, plus exactement Magali et Simon, Jessie et Johann, et Kitty.

Magalie, Johann, Jessie, Kitty, Simon, et moi

J’ai déjà fait du canot et du camping, mais je n’avais jamais fait du canot/camping. Non le principe n’est pas de dormir dans le canot. Mais simplement de transporter toutes les affaires dans celui-ci pour aller camper sur une « île déserte », ne vous imaginez pas du sable fin et des cocotiers, car c’est plutôt de la forêt et des rochers. Ça fait moins rêver mais c’est tout de même plutôt sympa et agréable à faire.

Samedi fin de matinée, on est au parc du poisson blanc – nous avions fait la route la veille – dont le grand lac contient plusieurs îles sur lesquelles il est possible de camper. On embarque toutes nos affaires puis nous, par deux, dans les canots, et le départ est lancé direction une île située à 10km. Magali avait eu la bonne idée d’acheter des pistolets à eau, ce qui nous permet de s’amuser et se rafraichir un peu car le soleil tape pas mal.

Après plusieurs heures de navigation, un arrêt pique-nique et une hésitation entre plusieurs camps, nous voilà donc arriver à destination. Un plouf s’impose alors, malgré l’eau fraiche (entre 15 et 17 degré) avant d’aller monter les tentes – hamac pour Johann et Jessie. On pense quand même à s’asperger d’anti-moustique car ceux-ci sont plutôt contents de nous avoir sur leur île. Simon s’occupe de nous faire un feu, pour le barbecue face au coucher de soleil.

En bon français on oublie pas le brie à faire fondre.

On finit le repas par des s’mores, car bien sûr on est en amérique du nord et la guimauve grillée ici on la mange avec un carré de chocolat entre deux biscuits, ce qui constitue un s’more. On passe la soirée, à discuter, et rigoler. Non on n’a pas chanté autour du feu

Le lendemain, 10h, on est reparti pour nos 10km de canot, le soleil est toujours au rendez-vous. On s’arrête à mi-chemin pour pique-niquer, et pendant la pause Johann et Simon sont pris d’une envie de jouer les vikings en faisant des voiles avec les hamacs. Ça fonctionne d’ailleurs plutôt pas mal.

Magalie et Simon finissent donc les derniers kilomètres à la voile. Johann et Jessie ont peu plus de mal car leur le hamac se détache souvent. Tandis que Kitty et moi continuons jusqu’au bout de faire travailler nos bras.